Au pays des prunes
*Desolée pour cette absence d'article et de nouvelles depuis quasi 2 semaines mais nous n'avons pas internet la ou nous sommes! (la je suis dans un café) Et bizarrement ca ne manque pas... C'est bon d'etre coupés du monde, au milieu de la foret... Mais je pense quand meme a vous, balancez des nouvelles! (que je lirais peut-etre dans deux semaines haha)*
A tout ceux qui m'ont demandé si ça allait avec le cyclone, et que j'ai gentillement envoyé balader en leur signalant que l'Australie est aussi grande que l'Europe et que par conséquent, le cyclone, on en avait rien à péter ici, pardon. Parce que vendredi 4 et samedi 5 on s'est finalement quand même tapé les « restes » de cette tempête, les perturbations, les « bords » du cyclone.
Vendredi on a quitté nos charmants hôtes Toni et Dennis pour remonter un peu au Nord, du côté de Port Pirie.
Le temps était à l'orage, chaud et lourd, avec quelques averses de temps à autre et des gros nuages gris-bleus partout. Et c'est en arrivant sur Jamestown que tout a basculé (j'adore quand ça fait hyper dramatique comme ça!)
Du haut d'une colline nous voyions clairement (enfin Julien ne me croyait pas) le bloc de pluie tombant d'un nuage. Réellement impressionnant. Et le plus impressionnant a été environ 10-15 minutes plus tard, quand nous sommes arrivés au pied de la masse grise, et que nous avons vu sur la route à quelques mètres devant nous la délimitation nette entre la zone sèche et la zone mouillée. En une seconde nous étions sous l'orage, pluie violente et inondations sur la route.
Arrivés à Jamestown, il pleuvait encore à verse, et les rues étaient transformées en torrents de plus de 10-20 cm de profondeur par endroits. Profitant d'une légère accalmie nous avons osé mettre le nez dehors. Et alors que nous discutions de je ne sais plus quel sujet en sortant de la voiture, la pluie a repris de plus belle (et vous savez ce genre de pluie à gouttes énormes, sous laquelle tu es mouillé en moins de temps qu'il faut pour dire ouf) Dans la panique, nous avons eu tous les deux deux réactions différentes: moi qui était encore avec la portière ouverte, je me suis jetée la tête la première dans la voiture. Julien, qui avait déjà pris le risque de s'éloigner un peu, n'a pas eu d'autre choix que de se précipiter vers l'abri le plus proche, le porche des magasins où s'abritaient d'autres gens.
Quelques minutes plus tard j'étais toute seule dans la voiture à regarder la pluie tomber violemment sur le pare-brise, quand je vois Julien débouler comme un fou, ouvrir ma portière et me tirer à l'extérieur sous la pluie en gueulant « allez viens!! C'est marrant!! » Et voilà qu'on se retrouve trempés sous l'orage, à se pousser sous les gouttières et à sauter dans les flaques, sous le regard amusés des passants.
En fin d'après midi, nous sommes arrivés à « Taralee Orchard », au milieu de la grande forêt de Wirrabara. Et ça fait du bien de voir des arbres, pleins d'arbres, après les collines arides et les plaines désertiques. C'est incroyable comme les Wwoofing peuvent être différents les uns des autres. Rien à voir avec celui chez Toni et Dennis. Nos hôtes sont une famille de 4 (Paul le père, Denise la mère, Raymon le fils de 14 ans, Renae la fille de 11 ans)
A eux s'ajoutent 4 wwoofers (plus nous): Cassie et Donna, deux américaines, Darryl, un anglais et Simone, une française (bretonne, la cinquantaine, genre soixante-huitarde écolo qui veut apprendre la permaculture). Tout cela donne un joyeux mélange.
Ici ils cultivent des fruits (bio bien sûr), des pêches, des abricots, des prunes, des tomates, des genre de concombres jaunes bizarres qu'ils appellent Zuchini...
Ils font aussi Bed&Breakfast, et c'est là que ça devient chouette, c'est que nous avons la chance de loger dans un des cottages, avec les deux américaines (nous on a la chambre des parents, elles celle des enfants) nous avons notre salle de bain, notre living-room avec télévision, notre balcon avec une superbe vue sur un verger et la forêt. Autant dire, la classe totale! Même si il y a une Bible dans le tiroir de la commode. Ils sont très croyants ici (des Luthériens nous a dit Simone), avant chaque repas il y a le « blessing », les bénédicités quoi, où l'on remercie pour la pluie ou le beau temps, les travaux effectués, le bon repas, les bonnes nouvelles, et à la fin desquels tout le monde (enfin les croyants) dit amen. Ça déconcerte un peu au début, surtout quand on a faim et qu'on louche sur ses tomates, ou même qu'on oublie et qu'on commence à manger et... oups! (en enfeeeeer!) Mais bon je trouve ça sympa quand même de remercier chaque jour pour les bonnes choses, de les reconnaître et les exprimer, de marquer chaque journée par le lot de petits (ou grands) bonheurs qu'elle apporte.
Niveau boulot, on nous a confié un projet spécifique pour nous deux: la peinture d'un nouveau logement pour wwoofers. Sous-couche, première couche, seconde couche, peinture des corniches et des bords de fenêtres pour moi. Et nous prenons ce projet très à cœur, ça n'arrive pas souvent d'avoir un projet comme ça à mener dans un wwoofing, et nous espérons même pouvoir continuer à travailler dessus (poser les plinthes, le carrelage, etc)
Encore une fois on est complémentaires dans les tâches: Julien s'occupe du « gros oeuvre » moi des finitions et du travail de précision. En gros lui il s'échine avec le rouleau, à jouer les gros bras sur le plafond, à tartiner de la peinture sur toute la longueur, tandis que moi je fais jouer le pinceau, je peints les endroits où le rouleau est impuissant, les coins, les corniches et les fenêtres, je fignole, je détaille, tout ce que j'aime. On travaille en musique, d'ACDC à de la country australienne, en passant par un son « génial » que nous avons découvert et largement fait découvrir (un peu trop sûrement) aux autres et dont les paroles sont tous le long de la chanson: « everybody sing the song, dooda dooda, everybody sing the song, doodadooda di ». Et comme à notre habitude on discute, on disserte, on débat, on s'engueule, on se bat à coups de peinture sur la gueule...
On travaille aussi avec les fruits, le picking est le premier boulot de la journée, pendant une heure et demie avant le petit déjeuner (au début ça surprend « quoi? travailler le ventre vide??! » Heureusement que quand on pick, on bouffe aussi (et après on a la chiasse, bah oui)) Moi j'ai été collée pendant deux jours aux tomates-cerises, accroupie à farfouiller sous un entrelas inextricable de branches et de feuilles, à chercher les petites billes rouges au milieu de la jungle verte, et à se faire attaquer au retour par les saletés d'oies.
Puis j'ai rejoint les autres au pickage de prunes, et c'est quand même mieux pour le petit déj.
On fait aussi du grading, qui consiste à trier les prunes ramassées: une caisse pour le « premier choix », celles qui vont se retrouver dans les supermarchés d'Adelaide, une caisse pour celles qui seront vendues au marché, une caisse pour celles qui serviront au « cutting », et le reste, les pourris, les moches, pour les vaches.
Le « cutting » consiste, comme son nom l'indique, à couper les fruits en fines tranches, on les dispose ensuite sur des genre de grilles en plastique (déformation professionnelle pour Julien: il organise sa grille comme une tarte aux pommes) que l'on met ensuite dans un gros appareil qui, grâce à l'énergie solaire, les « sèche ». Les fruits séchés sont ensuite vendus dans des petits sachets.
Et puis il y a une somme d'autres petits boulots: balayer la terrasse, étendre le linge, faire le ménage dans les B&B quand les clients s'en vont, faire de la confiture ou de la sauce tomate, semer ou planter des nouveaux légumes (j'ai semé des brocolis)
L'organisation est le maitre mot ici, tout est bien planifié (au début ça nous agaçait un peu, mais il faut bien ça avec autant de wwoofers et deux enfants). On commence la journée à 7h, on fait le petit déj à 9h, le tea-time à 11h, le lunch à 1h30. L'aprés-midi est libre, et le soir on dine à 20h. Et chacun son tour on prépare le dinner. Julien et moi, après de grandes discussions houleuses (parce qu'en plus la difficulté étant que le repas doit être végétarien, et préparé avec les légumes présents) nous avons fait une recette de Légumes au curry, avec du riz. Et on peut dire qu'on a tout déchiré, surtout que l'on avait fait une présentation digne des plus grands restaurants (avec le riz moulé comme un château de sable, vous savez... D'un coté il était tellement collant et pâteux qu'il n'aurait servi à rien si on ne l'avait pas présenté comme ça héhé)
Dans notre temps libre, on est souvent fatigués de la matinée et on a du mal à se bouger pour faire quelque chose. Du coup l'après-midi commence bien souvent par une sieste (et dans notre super chambre de B&B, c'est tentant) ou du glandage devant un film à la télé (ou des Kaamelott pour nous) ou a jouer a Guitar Hero qu'on a piqué a Raymon. Mais on a déjà fait plusieurs activités:
Samedi 5, nous avons été nous balader en forêt, après la pluie qui n'a pas arrêté de tomber toute la nuit et la matinée, c'était agréable il faisait frais et ça sentait bon. Nous étions 6 (plus deux chiens): Simone, Darryl, Donna, Julien et moi, guidés par la gamine de la famille, qui aime attraper les araignées et qui nous a fait découvrir des genre de « grattes-cul » comestibles. Nous avons vu un kangourou de loin, un lapin, un cadavre de mouton, des vaches, Julien et Darryl ont essayé de jouer au cricket avec une branche et une pomme de pain (échec), j'ai essayé d'expliquer Darryl le concept de la porte qui se referme avec la musique de Fort Boyard (échec aussi), Donna nous a récité une comptine en français et c'était ultra mignon (à cause de l'accent)
En rentrant Julien et moi nous avons visité un peu le verger devant notre B&B, et nous avons découvert un jeu très drôle qui s'appelle: « Comment éviter de se prendre les big toiles d'araignée invisibles tendus entre deux arbres dans la gueule », ma technique à moi était de passer au ras du sol, celle de Julien de me pousser devant lui (gentleman: Les femmes d'abord!)
Le soir nous avons jouer à un jeu formidable, qui est français bien sûr!... Le JUNGLE SPEED! Un wwoofer français a offert ça aux enfants, et il a eu bien raison, il n'y a pas mieux que ce jeu pour créer des liens! On s'arrache des doigts, on se griffe, on stresse, on rit pour un rien, tout le monde devient fou... En plus il n'y avait que moi et les enfants qui savaient jouer, du coup j'ai gagné deux parties (bien la première fois que je gagne au Jungle Speed)
Nous nous sommes aussi baignés dans leur « piscine ». En fait de piscine, il s'agit d'un water-tank, un gros container qui retient l'eau de pluie. On avait même un crocodile gonflable, des ballons et des frites en mousse, et un pistolet à eau. Et Julien était comme un fou, il voulait couler tout le monde!
Edit: Aprés le depart des americaines et de l'anglais, nous avons partagé deux jours avec deux jeunes quebecoises. Un peu cliché ecolo-pseudo artistes-on mange du tofu-on fait le tour de l'Australie en trois mois parce qu'on a du fric et nos chums qui nous attendent et on veut travailler deux jours juste histoire de. Mais bon gentilles quand meme, et on a bien rigolé de leur accent. Et de les voir repartir en direction de l'Ouest a reveillé notre envie un peu endormie depuis que nous sommes (bien) la, de filer vers l'Ouest.
Aujourd'hui nous avons donc envoyé des demandes pour du Wwoofing "de l'autre coté", et selon les reponses nous esperons reprendre la route et BOUGER a nouveau la semaine prochaine. Le South Australia ne nous a pas sourit niveau taf, nous avons tout de meme vecu des experiences interessantes, nous avons maintenant l'impression d'en avoir "fait le tour" et nous esperons que cette nouvelle etape nous apporte enfin un peu de blé...!
La suite bientot...
A tout ceux qui m'ont demandé si ça allait avec le cyclone, et que j'ai gentillement envoyé balader en leur signalant que l'Australie est aussi grande que l'Europe et que par conséquent, le cyclone, on en avait rien à péter ici, pardon. Parce que vendredi 4 et samedi 5 on s'est finalement quand même tapé les « restes » de cette tempête, les perturbations, les « bords » du cyclone.
Vendredi on a quitté nos charmants hôtes Toni et Dennis pour remonter un peu au Nord, du côté de Port Pirie.
Dennis and Toni |
Du haut d'une colline nous voyions clairement (enfin Julien ne me croyait pas) le bloc de pluie tombant d'un nuage. Réellement impressionnant. Et le plus impressionnant a été environ 10-15 minutes plus tard, quand nous sommes arrivés au pied de la masse grise, et que nous avons vu sur la route à quelques mètres devant nous la délimitation nette entre la zone sèche et la zone mouillée. En une seconde nous étions sous l'orage, pluie violente et inondations sur la route.
Arrivés à Jamestown, il pleuvait encore à verse, et les rues étaient transformées en torrents de plus de 10-20 cm de profondeur par endroits. Profitant d'une légère accalmie nous avons osé mettre le nez dehors. Et alors que nous discutions de je ne sais plus quel sujet en sortant de la voiture, la pluie a repris de plus belle (et vous savez ce genre de pluie à gouttes énormes, sous laquelle tu es mouillé en moins de temps qu'il faut pour dire ouf) Dans la panique, nous avons eu tous les deux deux réactions différentes: moi qui était encore avec la portière ouverte, je me suis jetée la tête la première dans la voiture. Julien, qui avait déjà pris le risque de s'éloigner un peu, n'a pas eu d'autre choix que de se précipiter vers l'abri le plus proche, le porche des magasins où s'abritaient d'autres gens.
Quelques minutes plus tard j'étais toute seule dans la voiture à regarder la pluie tomber violemment sur le pare-brise, quand je vois Julien débouler comme un fou, ouvrir ma portière et me tirer à l'extérieur sous la pluie en gueulant « allez viens!! C'est marrant!! » Et voilà qu'on se retrouve trempés sous l'orage, à se pousser sous les gouttières et à sauter dans les flaques, sous le regard amusés des passants.
En fin d'après midi, nous sommes arrivés à « Taralee Orchard », au milieu de la grande forêt de Wirrabara. Et ça fait du bien de voir des arbres, pleins d'arbres, après les collines arides et les plaines désertiques. C'est incroyable comme les Wwoofing peuvent être différents les uns des autres. Rien à voir avec celui chez Toni et Dennis. Nos hôtes sont une famille de 4 (Paul le père, Denise la mère, Raymon le fils de 14 ans, Renae la fille de 11 ans)
A eux s'ajoutent 4 wwoofers (plus nous): Cassie et Donna, deux américaines, Darryl, un anglais et Simone, une française (bretonne, la cinquantaine, genre soixante-huitarde écolo qui veut apprendre la permaculture). Tout cela donne un joyeux mélange.
La maison |
La terrasse ou nous prenons tous les repas |
Ici ils cultivent des fruits (bio bien sûr), des pêches, des abricots, des prunes, des tomates, des genre de concombres jaunes bizarres qu'ils appellent Zuchini...
Fin d'aprem dans le verger |
La terrasse du B&B |
Encore une fois on est complémentaires dans les tâches: Julien s'occupe du « gros oeuvre » moi des finitions et du travail de précision. En gros lui il s'échine avec le rouleau, à jouer les gros bras sur le plafond, à tartiner de la peinture sur toute la longueur, tandis que moi je fais jouer le pinceau, je peints les endroits où le rouleau est impuissant, les coins, les corniches et les fenêtres, je fignole, je détaille, tout ce que j'aime. On travaille en musique, d'ACDC à de la country australienne, en passant par un son « génial » que nous avons découvert et largement fait découvrir (un peu trop sûrement) aux autres et dont les paroles sont tous le long de la chanson: « everybody sing the song, dooda dooda, everybody sing the song, doodadooda di ». Et comme à notre habitude on discute, on disserte, on débat, on s'engueule, on se bat à coups de peinture sur la gueule...
Notre chantier |
Puis j'ai rejoint les autres au pickage de prunes, et c'est quand même mieux pour le petit déj.
On fait aussi du grading, qui consiste à trier les prunes ramassées: une caisse pour le « premier choix », celles qui vont se retrouver dans les supermarchés d'Adelaide, une caisse pour celles qui seront vendues au marché, une caisse pour celles qui serviront au « cutting », et le reste, les pourris, les moches, pour les vaches.
Grading |
Et puis il y a une somme d'autres petits boulots: balayer la terrasse, étendre le linge, faire le ménage dans les B&B quand les clients s'en vont, faire de la confiture ou de la sauce tomate, semer ou planter des nouveaux légumes (j'ai semé des brocolis)
L'organisation est le maitre mot ici, tout est bien planifié (au début ça nous agaçait un peu, mais il faut bien ça avec autant de wwoofers et deux enfants). On commence la journée à 7h, on fait le petit déj à 9h, le tea-time à 11h, le lunch à 1h30. L'aprés-midi est libre, et le soir on dine à 20h. Et chacun son tour on prépare le dinner. Julien et moi, après de grandes discussions houleuses (parce qu'en plus la difficulté étant que le repas doit être végétarien, et préparé avec les légumes présents) nous avons fait une recette de Légumes au curry, avec du riz. Et on peut dire qu'on a tout déchiré, surtout que l'on avait fait une présentation digne des plus grands restaurants (avec le riz moulé comme un château de sable, vous savez... D'un coté il était tellement collant et pâteux qu'il n'aurait servi à rien si on ne l'avait pas présenté comme ça héhé)
Verger, chien et vieille Peugeot (le maitre de maison est fan de ces voitures) |
Samedi 5, nous avons été nous balader en forêt, après la pluie qui n'a pas arrêté de tomber toute la nuit et la matinée, c'était agréable il faisait frais et ça sentait bon. Nous étions 6 (plus deux chiens): Simone, Darryl, Donna, Julien et moi, guidés par la gamine de la famille, qui aime attraper les araignées et qui nous a fait découvrir des genre de « grattes-cul » comestibles. Nous avons vu un kangourou de loin, un lapin, un cadavre de mouton, des vaches, Julien et Darryl ont essayé de jouer au cricket avec une branche et une pomme de pain (échec), j'ai essayé d'expliquer Darryl le concept de la porte qui se referme avec la musique de Fort Boyard (échec aussi), Donna nous a récité une comptine en français et c'était ultra mignon (à cause de l'accent)
En rentrant Julien et moi nous avons visité un peu le verger devant notre B&B, et nous avons découvert un jeu très drôle qui s'appelle: « Comment éviter de se prendre les big toiles d'araignée invisibles tendus entre deux arbres dans la gueule », ma technique à moi était de passer au ras du sol, celle de Julien de me pousser devant lui (gentleman: Les femmes d'abord!)
Le soir nous avons jouer à un jeu formidable, qui est français bien sûr!... Le JUNGLE SPEED! Un wwoofer français a offert ça aux enfants, et il a eu bien raison, il n'y a pas mieux que ce jeu pour créer des liens! On s'arrache des doigts, on se griffe, on stresse, on rit pour un rien, tout le monde devient fou... En plus il n'y avait que moi et les enfants qui savaient jouer, du coup j'ai gagné deux parties (bien la première fois que je gagne au Jungle Speed)
Nous nous sommes aussi baignés dans leur « piscine ». En fait de piscine, il s'agit d'un water-tank, un gros container qui retient l'eau de pluie. On avait même un crocodile gonflable, des ballons et des frites en mousse, et un pistolet à eau. Et Julien était comme un fou, il voulait couler tout le monde!
Meeeuh! |
Edit: Aprés le depart des americaines et de l'anglais, nous avons partagé deux jours avec deux jeunes quebecoises. Un peu cliché ecolo-pseudo artistes-on mange du tofu-on fait le tour de l'Australie en trois mois parce qu'on a du fric et nos chums qui nous attendent et on veut travailler deux jours juste histoire de. Mais bon gentilles quand meme, et on a bien rigolé de leur accent. Et de les voir repartir en direction de l'Ouest a reveillé notre envie un peu endormie depuis que nous sommes (bien) la, de filer vers l'Ouest.
Aujourd'hui nous avons donc envoyé des demandes pour du Wwoofing "de l'autre coté", et selon les reponses nous esperons reprendre la route et BOUGER a nouveau la semaine prochaine. Le South Australia ne nous a pas sourit niveau taf, nous avons tout de meme vecu des experiences interessantes, nous avons maintenant l'impression d'en avoir "fait le tour" et nous esperons que cette nouvelle etape nous apporte enfin un peu de blé...!
La suite bientot...
On n'est pas obligés de croire à des divinités, mais ce que tu vie est vraiment génial,
RépondreSupprimerton article respire le bonheur, la fraîcheur,la richesse de rencontrer et de faire quelque chose ensemble ( formidable échange ! )
On attend toujours la suite,
bonne continuation, et gros bisous.
yo beurthon !!!
RépondreSupprimerbon bah top cool tout ca, putain tes photos sont vraiment super canon ! ca me fait marrer comment tu raconte tes aventures ! allé reprend la route pour plus d'aventures ! encore encore !!!!
poutou
bon et dieu dans tout ça ? Vvraiment tres pittoresque tout cela. TU narres toujours aussi bien tes aventures et tu découvre plein de choses dont tu nous fait profiter. Merci a toi grande voyageuse ! gros bisous et bonne route .
RépondreSupprimerVIEUX TRESSAGE
J'ai découvert ce blog par hasard car je partage ce rêve et vient moi aussi d'obtenir mon WHV, et je me régale. J'adore ta facon d'écrire, très marrante par moment.
RépondreSupprimerBon séjour, et continuez comme ca!
Antoine