Exmouth

Déjà un mois à Exmouth...

Exmouth. 

Petite ville touristique de 2000 habitants, 5000 quand viennent les vacances, coincée sur sa péninsule entre le golfe et la Ningaloo Reef. 

La pointe de la peninsule
Les touristes y viennent pour les requins-baleines, les coraux, les poissons tropicaux, la pêche, le Cape Range National Park et ses plages de sable blanc bordant l'océan turquoise.
A Exmouth on rencontre donc beaucoup de compagnies de plongée, des tours operators, et une floppée de logements à tous les prix (mais surtout chers)


 
Comme tout patelin touristique, en dehors de cette activité il n'y a pas grand-chose à faire à Exmouth. Les magasins sont très limités, les gens qui vivent ici font du shopping sur internet ou une fois par an quand ils descendent sur Perth. 


Une rue d'Exmouth
Le centre ville se regroupe autour d'une rue en demi-cercle, où se trouve la bibliothèque, la police, la poste, la banque, le op-shop (le plus intéressant des magasins: celui des occasions, où les articles sont à 3-4 dollars maxi), la station service à l'autre extrémité, et en son centre son point culminant: le IGA (avec le magasin d'alcool et la boulangerie) 
Il y a des palmiers partout, et il fait quasiment toujours beau (juste quelques belles averses et des matins frileux pour nous rappeler que nous sommes en hiver)


Maison.
Depuis le 20 Juin, nous avons un logement digne de ce nom, et ne sommes plus obligés de dormir dans notre tente sur notre matelas pourri dans ce caravan-park onéreux.


Notre maison
Nous avons une chambre chez un gars nommé Jim, qui possède également une île au large d'Exmouth où il accueille des wwoofers et des touristes, et où il passe la majorité de son temps avec sa copine de 15 ans plus jeune que lui, Kim. 

La cuisine
Nous partageons la maison avec Guy, un australien qui aime faire le rigolo surtout après quelques bières, et Anaïck et Léo, couple franco-brésilien que nous avions rencontré au caravan-park et que nous avons été surpris de voir débarquer ici quelques jours après notre arrivée (Exmouth est petit!) Léo travaille le soir dans un resto et Anaïck bosse les week-ends dans un internet café (être payé à passer 7h sur internet... le rêve) du coup pour nous c'est gratuit quand elle tient la boutique. Le pied!

Léo, Anaick et Guy mangent du poisson tout frais peché dans la cuisine
Tout ce petit monde vit dans une grande maison jaune à 5 minutes du centre-ville, ornée d'un chouette bout de jardin tropical sur lequel j'avais flashé lors de ma première visite. 

L'arriere de la maison
La terrasse

Les soirées sont toujours un peu animées, on met de la musique et on boit une bière, parfois à notre grand désarroi quand nous devons bosser le lendemain à 5h30 ou 6h30...

Boulot.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque vendredi nous recevons le planning de la semaine à venir, qui commence au mercredi (jour de paye!)
En général, je n'ai que trois ou quatre jours de travail par semaine. Il faut ensuite compter sur les empêchements des autres, et toujours être à l'affut prés du téléphone pour être là quand ils ont besoin de remplaçants.
La semaine du 29 juin a été particulièrement bien remplie. J'ai même bossé 9h de suite un jour (je devais bosser 5h), et le mercredi j'ai travaillé 8h30 + les 4h de « night fill » le soir. J'étais crevée, mais c'est ce que l'on veut ici, bosser le plus possible et avoir plein d'argent sur le compte bancaire...


Notre lieu de travail
Julien bosse aussi beaucoup, ses deux patronnes Mars et Denise le kiffe tellement qu'elles l'ont mis responsable tout seul les après-midi (alors que deux gars qui sont là depuis plus longtemps n'ont pas cet honneur). Il doit tout gérer tout seul, garder toujours les bacs de fruits et légumes pleins, faire les commandes de pain, tout fermer avant de partir le soir.

Le territoire de Julien
Moi je ne suis désormais qu'à la caisse. Même si ça fait lever tôt, j'aime bien commencer à 6h30 parce qu'il y a tout plein de petits boulots à faire avant d'ouvrir le magasin et de rester derrière sa caisse. Il faut compter les paquets de cigarettes dans le placard et aller chercher le nombre qui manque dans la remise. Remplir les frigos de boissons, tester toutes les balances du IGA avec un poids d'un kilo, vérifier le poids d'un certain nombre de produits du magasin.
Quand les clients commencent à arriver, il faut gérer entre eux et les taches à accomplir, ne jamais les laisser attendre à la caisse. 

Ensuite dans la journée, il faut toujours avoir l'air occupé, même quand il n'y a personne. Alors on a des trucs un peu cons à faire pour ça: ranger les paniers en plastique, arranger les produits sur les rayons prés de nous, ramener des chariots de dehors, plier des prospectus, nettoyer notre poste ou se nettoyer les mains avec un gel anti-bactérien (je n'ai jamais eu les mains aussi propres)

C'est l'angoisse dés qu'il y a deux minutes de calme. Surtout que j'ai remarqué un phénomène vraiment étrange (travailler à la caisse d'un supermarché permet des études sociologiques incroyables): par moments il y a 5-10 minutes de battement sans qu'il n'y ai pas un seul client qui passe à la caisse. Ils tournent tous dans les rayons mais aucun ne se dirige vers nous. Alors on vaque à nos occupations passionnantes, et c'est au moment où tu as trouvé quoi faire (cool j'ai un paquet de pâtes à ramener en rayon!) que paf! Quelqu'un attend à la caisse. Alors je cours m'occuper de lui et là tu peux être sûr que quinze clients vont se présenter en même temps pour payer leurs achats. Alors c'est le branle-bas de combat pendant 10 minutes, tout le monde à son poste, c'est la cacophonie des bip-bip de la caisse. Et après paf! Re-calme plat. Les gens viennent par vagues, et on dirait qu'une personne qui passe à la caisse les décide tous à se ramener. 


Il y a d'autres phénomènes amusants du même genre. Par exemple j'ai remarqué que les gens vont systématiquement se diriger vers la caisse où il y a du monde, même si toi tu es dans ton coin à poireauter sans personne. Ça fait un peu « instinct de groupe » genre « s'il y a quelqu'un là c'est que ça doit être là qu'il faut aller, c'est sans danger » Bande de moutons va! Il y a une caisse en particulier où je déteste être, parce que les gens ne me voient jamais. Je suis obligée de gueuler « please!! » pour qu'ils réalisent que je suis là. Et je prend un malin plaisir quand certains qui ne m'ont pas vu se font gruger par d'autres et oh! m'aperçoivent mais trop tard.

Photos d'illustration: les fameux Tim-Tam...
Il y aussi tous les comportements des gens à la caisse. Les nerveux (ou les pressés) qui passent leur carte automatiquement dans la machine avant que j'ai eu le temps de leur demander s'ils payent par carte, s'ils veulent du cash, avant que je configure tout ça sur mon écran (j'ai même eu un vieux qui passait sa carte avant que j'ai fini de scanner ses articles) Je ne comprend pas trop ce comportement que je qualifierais de « syndrome de la super facilité des nouvelles technologies » comme s'il suffisait que prendre ses articles et passer sa carte pour régler tout ça en deux secondes (bon vous allez me dire, c'est vers ça qu'on se dirige, mais quand même! Quand ils auront une puce dans le corps les gens ils regretteront la bonne vieille époque où on vidait sa monnaie sur le comptoir).

Il y a ceux qui font la gueule, qui disent à peine bonjour et au revoir, et au contraire ceux qui déconnent et t'appellent « Love » ou « Sweetie » (et oh on a pas élevé les cochons ensemble!).

Il y a ceux qui sortent un billet de 50 dollars pour payer 4,90, et ceux qui donnent la monnaie exacte même si c'est 134 dollars et 85 centimes.

Il y a ceux qui font des courses pour des mois, ceux qui viennent tous les jours, ceux qui font les courses pour plusieurs personnes.

Ceux qui sont bien organisés et ont tout leurs sacs prêts avec consignes de paquetage (un sac pour les périssables, un sac pour les surgelés...), et ceux qui viennent en touristes et ne savent même pas comment remmener leurs affaires (ah vous donnez pas de sac?)

Niveau produits, il y a ceux qui suivent scrupuleusement les « promos », ceux qui prennent que des prix réduits (ça c'est nous), ceux qui achètent des trucs bizarres (trucs asiatiques ou bios), ceux qui achètent que coca-chips-biscuits, ceux qui mangent bien mais cher (le ptit bout de fromage à 7 dollars)


4,37$ en fait, mais bon c'est quand meme super cher!
 Ce que j'aime dans ce boulot c'est la diversité des gens qui je trouve en face de moi.
_Il y a les petits vieux qui sont tout contents que l'on range leurs achats dans leurs sacs,
_Ceux qui pensent que tu les reconnais (bah euh je vois 100 personnes par jour...),
_Les ados qui viennent acheter leur « lunch » (c'est-à-dire des bonbons et des gâteaux),
_Les mères qui tentent de gérer le cadis plein à craquer, un gamin qui fait un caprice et l'autre qui se barre en courant,
_Les touristes qui payent par American Express,
_Les backpackers qui achètent que du Black&Gold (marque « le pouce »),
_Les bandes de jeunes australiens qui partent en week-end pêche (donc: poissons-appâts surgelés, sodas, bacon, steaks de 10 kilos ou ensemble « spécial BBQ (barbecue) », ships et tabac à rouler pour tout un régiment)
_Les mecs genre vieux-beaux cheveux de surfeurs et tatouages mal-vieillis qui dragouillent un peu (évidemment on m'a déjà chanté « Rooooxaaaane! »)


Les bonbons Black&Gold!
Et comme Exmouth fait la taille de Villaines et que le IGA est le centre de vie, on finit par voir les même têtes et tout le monde se salue et se demande des nouvelles du petit dernier ou de la grand-mère.

Moi j'ai un peu la barrière de la langue qui m'empêche de papoter comme ça avec les clients, mais quand même, il y en a deux-trois que j'ai repéré. Et j'ai quand même une cliente française, qui doit avoir dans les 60-70 piges, vient de Biarritz et a un style à la Bernadette Chirac un peu (pour le brushing impeccable, les lunettes fumées et le teint halé) Je suis contente quand je la vois, même si elle est un peu raciste (« qu'est-ce qu'ils ont fait de ma belle France?! ») on peut papoter en français ça doit la changer (il y a pleins de formules qu'elle ne sait plus dire en français)

J'ai souvent des français à ma caisse, au moins une ou deux fois par jour, je les reconnais à leur accent (!) ou ce sont eux qui me reconnaissent. Quand c'est un groupe et que je les ai entendu parler, je ne dis rien jusqu'au moment où j'annonce le prix, en français. Ils me regardent, surpris, avec les yeux grands comme des soucoupes, c'est marrant. La plupart du temps ils me demandent depuis quand je bosse ici, si j'ai trouvé facilement. Deux mecs m'ont dit: « ça c'est bien, la plus belle des caissières est française! » Beau-parleurs les frenchies!

Pour le moment cependant, c'est pas super la classe d'être français en Australie. C'est même la honte totale depuis qu'une vingtaine de français ont été arrêtés à Carnarvon (rappelez-vous la ville horrible où il y a « no jobs ») pour des vols dans des magasins entre avril et juin. Je comprend maintenant cette ambiance tendue qui planait sur cette ville... Sur la porte d'un des magasins d'Exmouth il y a les articles de journaux affichés, où il est dit que ces jeunes gens étaient venus en Australie sans les ressources nécessaires, et que, ayant tout dépensé dans leur road-trip ils sont arrivés à Carnarvon sans le sou et dans l'espoir de travailler... (oui je sais on dirait nous jusque là) Comme pas de boulot, pas de sous, donc vols. Dans ces articles de journaux, les français passent vraiment pour des glandus qui viennent foutre la merde dans un autre pays que le leur. 


Les fameux articles (desolée pour la qualité!)
Et maintenant forcément, les français sont pistés dans les magasins, soupçonnés, moqués. Des backpackers sont allés trainer il y a quelques jours vers la porte arrière du IGA, pour tout le monde c'était forcément des français. On ne peut pas leur en vouloir de faire des généralités, surtout que... c'est surement vrai.
A ma caisse un jour, un bébé a saisi un sac de salade sur le tapis avant que je le scanne et l'a remis dans le chariot. Sa mère a rigolé, moi aussi, le gars qui attendait derrière aussi. Et il a dit « Elle apprend tôt à voler... Pourtant elle n'est pas française! » Arf...
Nous sommes vraiment les manouches de l'Australie...

Heureusement tout ça ne déteint pas trop sur nous, personne ne nous fait de réflexion. Au couple de français qui bosse au IGA avec nous, à remplir les rayons (Julien (encore) et Claire) quelqu'un leur a dit qu'ils avaient trouvé le bon plan pour s'en mettre pleins les poches...

Les mercredi et samedi soirs, ce sont les Night Fill, l'ouverture des cadeaux de la super-consommation. Quand on y pense c'est assez incroyable la vitesse à laquelle les rayons se vident. 


 
Nous sommes une bonne quinzaine dispatchés dans les rayons à passer 4h à ouvrir les cartons qui nous arrivent, ranger les produits sur les étagères, et trouver une place pour stocker le surplus (tout en haut ou tout en bas) 


Quelques bons moments des Night-Fill: 
_Les produits abimés que l'on peut garder, surtout les paquets de cacahuètes a 15$, 
_Les charmantes attentions des patrons: pause fish-and-ships, ou glace a 23h30 avant de partir se coucher, 
Julien-le-francais et une de nos collegues en train de deguster le fish and ships
_La radio qui rythme notre boulot, et surtout le samedi soir le « Saturday Night Spirit Party », chansons des années 60 a aujourd'hui, mais surtout des années 60! Samedi dernier, ca nous a largement inspiré avec Claire...

Saturday Night... Fever!
Rock'n roooooll!
Le blues de la brosse a dent
Foufou le chariot!
Loisirs.
Notre objectif number one ici est le travail (bah oui il faut bien si on veut pouvoir être a nouveau les doigts de pied en éventail a regarder les nuages ensuite) du coup nous n'avons pas trop de loisirs, a part la série Dexter dont nous sommes complétement accro.
Cependant (et heureusement) j'ai quand même accompagné Anaïck et Léo a la plage pendant un de mes jours off. 
La passion de Léo c'est la pêche. Mais attention, n'allez pas penser qu'il reste bêtement assis le cul sur le sable en lorgnant sur un bout de fil planté dans la flotte. Non lui il fait de la pêche active, c'est a dire au harpon, directement dans l'océan. Anaïck a découvert cette pratique et en est complétement dingue.

Anaick en plein reglage du harpon
Nous sommes donc partis de bon matin pour faire du stop (notre batterie est a plat, et puis c'est plus drole comme ca) et nous rendre aux plages en bordure du National Park.
Au bout d'une petite attente dans le froid, un gars nous a pris et nous avons chargé tout notre barda dans son bateau qu'il remorquait dérrière la jeep.

Le spot de stop
Malgré le froid mordant nous avons rapidement été a l'eau. Et la j'ai retrouvé la magie que j'avais connu a Coral Bay. Peu de coraux dans cette zone, mais des poissons magnifiques, multicolores, des etoiles de mers bleues, et comme Anaïck et Léo les appataient, nous nous sommes retrouvés au milieu d'un banc d'une bonne centaine de gros poissons argentés qui restaient a bonne distance en nous surveillant de leurs yeux ronds.
En repartant vers la plage, j'ai entre-apercu une tortue qui s'enfuyait rapidement dans l'opacité de l'océan. J'ai essayé de la suivre, mais peine perdue...

Un pecheur de mouettes...
Sur la plage je me suis réchauffé en marchant le long du rivage et en ramassant des coquillages (merci pour les rimes!), qui sont plus exotiques que ceux que l'on connait...

Faites votre choix! Y'en aura pour tout le monde!
Nous avons ensuite bougé vers une autre plage avec Marc, un australien, et sa fille de 11 ans, Kate. Cette fois la j'avais vraiment trop froid pour aller nager, alors j'ai exploré les environs et effrayé une mère aigle qui couvait tranquilement au sommet d'un panneau signalétique pour bateaux. 


Elle a appelé son male qui a tourné trois-quatre fois au dessus de ma tête.


Puis comme ils ont vu que je n'avais aucune mauvaise intention ils m'ont laissé faire la paparazzi.


Le lendemain et le surlendemain Anaïck et Léo sont retournés avec Marc et Kate qui les ont emmenés sur leur bateau ou ils ont pu nager avec des dugongs, des dauphins, des tortues, des requins, des raies mantas... Moi bah... je bossais. J'avoue que la frustration fait un peu mal, mais bon il y aura certainement d'autres occasions, d'autres beaux moments a venir.




Juste un petit mot pour dire de signer vos commentaires! J'en ai recu sur mon dernier article dont je ne sais pas l'auteur, c'est embêtant!

Commentaires

  1. Hé oui en caisse tu auras largement le temps de découvrir les bizarreries humaines je sais de quoi je parle :p

    Mouth

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  2. bah dis donc ! tu te leve a 5 h !Etre de l'autre coté du monde provoque surement une modification inversé du processus de dormissement(sic).Le job est quand même super,quand je pense a tout ses multi- services qui t'attende en FRANCE !!!! Pendant ce temps, ici, le Tour de France fait son show. ( pour info, VINOKOUROF chute et fracture du bassin) votre maison est très jolie , profite et bonne continuation, gros ziboux. VIEUX TRESSAGE

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  3. Normalement j'ai laissé un com' anonyme la dernière fois :D

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  4. ahhhhh j'attendais la suite avec impatience, je passe souvent voir si il y a des nouvelles! toujours aussi passionnant en tout cas! vivement la suite
    Mélina (désolée sur le dernier article c'est moi qui n'ai pas signé)

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  5. moi je veut le plus gros coquillage de la photo,
    non ...je veux le plus gros coquillage d'australie,
    non...je veux le plus gros coquillage du monde :D !
    j'ai vue les autres photos dans le iga sur le blog de ta collègue !non mais nimporte quoi!j'ai ri a lot !
    amuse toi bien dans ton quotidien banal et routinier (lol) !
    bisous

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  6. Non c'est moi qui le veux le plus gros ... requin bien sur pour le mettre dans le ruisseau et faire une nouvelle attraction dans le patelin ! ... hi hi hi ^^

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  7. Bonjour Roxane,

    Toujours de belles photos avec des commentaires toujours aussi captivants, MERCI :.)
    On te fais de gros bisous et on pense beaucoup à toi.
    Mimi, your cousin of Maine et Loire

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  8. Hey à Exmouth en ce moment un petit peu en galère suite à la perte de notre Voiture --'
    Votre article est date un peu mais peu te être pourriez vous nous donner quelques conseil si vous pouvez voir ce message :D
    Loïc

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  9. Bonjour ! Haha en effet ca date ! Je ne sais pas trop quoi vous donnez comme conseil, à part qu'en Australie j'ai souvent eté en galère et que ça s'est toujours arrangé 😊 Exmouth est un chouette endroit, tout le monde se connaît, il ne faut pas hésiter à demander partout pour du boulot, un logement, en étant toujours sympa et respectueux bien sûr. Vous avez demandé au IGA? Ils ont souvent besoin de monde. Ou sinon y'a les caravan parks pour faire le ménage.

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