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Affichage des articles du novembre, 2011

Ubud

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Et je continue mon circuit touristique. Car c'est de ça qu'il s'agit, un circuit touristique. J'ai beaucoup de mal à me dépêtrer de l'étiquette « touriste blanche à fort potentiel acheteur » qui me colle aux basques. Ici je ne sais pas comment faire autrement, et ça m'handicape de plus en plus, car ça ne me correspond pas du tout.  Mon principal problème vient du transport. Il n'y a pas, ou peu, de transports en commun et personne pour me renseigner vraiment (question à « l'office du tourisme » de Ubud: mais il y a un retour pour ce bus? Réponse: aucune idée... Bien les renseignements!) Les deux seuls gros moyens de se bouger à Bali sont les taxis et les scooters. Les premiers vous harcèlent en continu et en veulent à votre porte-feuille, les seconds... sont certainement la meilleure façon de voir l'île, mais je n'ai jamais conduit un de ces machins de ma vie, et ce n'est pas ici que j'ai vraiment envie de me lancer. Leur façon de condui

Nouveau monde

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Bali. M'y voilà. Mardi soir, même lorsque l'avion s'est posé sur la piste, je ne réalisais pas tout à fait. Me voilà en Indonésie, seule, après un an d'Australie où finalement j'ai été plus souvent accompagnée, assistée, que seule. Et là je me retrouve dans un tout autre contexte, une toute autre culture, une toute autre atmosphère, presque sur un coup de tête, sans vraiment savoir où je met les pieds. Vous êtes ici Lundi j'ai quitté Katherine, sa rivière magique, sa chaleur suffocante, ses aborigènes harassés, j'ai quitté Anthony sans le quitter vraiment, pour monter dans un bus Greyhound en direction de Darwin.  Ma dernière étape australienne. J'ai à nouveau gouté aux joies des backpackers, le confort d'un lit et d'une douche sans grenouilles, la population des lieux, jeunes branchouilles du monde entier buvant des bières sur la terrasse en se dragouillant un peu. J'ai discuté avec mon compagnon de chambrée, un français débarqué depu